Catégorie : Botox

En 1989, le ministère américain de la santé (FDA) a approuvé l’utilisation de la toxine botulique pour le traitement du strabisme et du spasme des paupières. Depuis 1991, l’utilisation de la toxine a été étendue au traitement de la spasticité et de la transpiration excessive (hyperhidrose). En 2004, l’utilisation de la toxine botulique en esthétique a été autorisée en Italie pour le traitement des rides glabellaires (rides du penseur) uniquement par des spécialistes en chirurgie plastique, dermatologie, neurologie ou chirurgie maxillo-faciale. Depuis, son utilisation s’est étendue à d’autres domaines : traitement de la migraine, des troubles de la prostate, des problèmes de vessie, de l’asthme, de l’obésité…

Il existe sept types de toxine botulique (dont le nom correspond aux lettres de l’alphabet de A à G). Ceux disponibles dans le commerce sont de type A (Vistabex, Vistabel, Botox, Botoxin, Dysport, Azzalure et Bocouture) et de type B (Myobloc et Neurobloc).
La toxine botulique en esthétique

En Suisse, les injections de toxine botulique ne sont autorisées que pour le traitement des rides du lion, des rides entre les sourcils (rides du penseur ou de la glabelle) et autour des yeux (pattes d’oie), et pour l’hyperhidrose, c’est-à-dire la transpiration excessive des aisselles, des mains et des pieds.

Les utilisations autorisées de la toxine varient considérablement d’un pays à l’autre, même au sein de la Communauté européenne. Cela signifie que de nombreuses utilisations, bien que soutenues par la littérature scientifique, sont en fait en dehors des indications officielles (off-label).
Améliore les rides d’expression et lifte les sourcils.

La toxine botulique est le plus important des remèdes contre les rides d’expression du tiers supérieur du visage (front, sourcils et yeux) car elle réduit la contraction des muscles responsables de leur formation.

L’effet commence après 3 à 4 jours et est complet 7 à 8 jours après l’injection. Par conséquent, étant donné l’absence totale d’effet immédiatement après le traitement, il est important de procéder à un contrôle 8 à 10 jours plus tard.

Pour dissiper toute crainte, il est important de garder à l’esprit que l’effet n’est pas permanent ; en fait, il dure pendant une période variant de 3 à 6 mois.

Les rides d’expression, qui ne sont plus soumises à l’action musculaire, s’améliorent sensiblement : les fines disparaissent complètement, tandis que les plus profondes sont réduites.

Le traitement par la toxine botulique peut également produire un lifting des sourcils, en affaiblissant les muscles mimiques qui les tirent vers le bas.
Pas de visages embaumés et un effet méphistophélique !

L’effet recherché ne doit pas être la paralysie, mais la réduction de la contraction musculaire pour lisser les rides d’expression, laissant au visage une certaine mobilité et un aspect naturel.

De même, en ce qui concerne les sourcils, l’objectif doit être un relèvement naturel pour améliorer le regard, en évitant un relèvement excessif de la queue du sourcil qui donnerait à la personne un air méphistophélique.

Il est donc important de s’adresser à des spécialistes du secteur, capables de doser la bonne quantité de toxine dans les différentes zones à traiter.

En général, il est toutefois conseillé d’utiliser les quantités standardisées de toxine pour les différentes zones et, si nécessaire, d’ajouter une quantité minimale lors du contrôle.