En plus de l’amélioration esthétique, les injections de toxine botulique ont une action rééducative très importante.

En empêchant les mouvements qui entraînent la formation des rides d’expression et l’abaissement des sourcils, le Botox fait perdre l’habitude de les faire. Comme je l’ai déjà expliqué dans « Les 4 facteurs responsables du vieillissement du visage », cette action rééducative est très importante pour prévenir à la fois les rides et l’abaissement des sourcils.

Cela explique également le fait que, même si le traitement n’est plus effectué, les rides ne reviennent pas aussi profondes qu’avant.

Botox : un traitement sûr et doux

Compte tenu de la cible très spécifique de la toxine botulique et du fait que de très petites quantités sont utilisées dans les cosmétiques, qui ne se propagent pas à d’autres zones du corps, on peut dire que le traitement est extrêmement sûr.

De plus, le traitement n’est pas très traumatisant. Comme elle consiste en quelques injections pour le visage, elle ne prend que quelques minutes et les personnes peuvent reprendre leurs activités immédiatement après.

Les seules précautions à prendre sont :

  1. Pendant quelques heures, évitez de porter votre visage vers le bas, allongez-vous et massez la zone traitée,
  2. éviter l’exposition au soleil et l’activité physique pendant au moins 24 heures,
  3. limiter la consommation d’alcool pendant quelques jours.

Les effets secondaires les plus fréquents sont liés au traumatisme de l’injection (hématomes). Plus rarement, des maux de tête ou la propagation de la toxine aux muscles proches de la zone traitée peuvent survenir. Parmi ces derniers effets, le plus fréquent est certainement le ptosis (chute) des paupières.

Toutefois, ces effets secondaires sont de courte durée (environ 15 jours) en raison de la faible quantité de toxine agissant sur les muscles affectés.

Le traitement par la toxine botulique n’est contre-indiqué qu’en présence de maladies congénitales entraînant une faiblesse musculaire (myasthénie grave, syndrome d’Eaton Lambert…), chez les patients présentant une hypersensibilité connue ou pendant la grossesse et l’allaitement.

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