La cryolipolyse est une méthode non invasive de réduction des graisses par refroidissement localisé de la peau. Elle est largement utilisée et, en fait, depuis son introduction initiale, plus de 650 000 cycles de traitement par cryolipolyse ont été réalisés dans le monde. Dans cet article, nous rapportons un effet indésirable rare de cette procédure : l’hyperplasie adipeuse paradoxale.

Observations : Un homme de 40 ans a subi un seul cycle de cryolipolyse sur son abdomen. Trois mois après le traitement, un élargissement progressif de la zone traitée a été observé : cet élargissement était caractérisé par une grande masse sous-cutanée, bien délimitée et assez molle à la palpation. Les études d’imagerie ont révélé l’accumulation de tissu adipeux avec une intensité de signal normale dans la zone traitée.

La cryolipolyse est une procédure cosmétique non invasive qui gèle les cellules graisseuses de la zone à traiter, puis les résorbe au fil du temps. Le traitement est administré par un médecin ou une infirmière spécialement formés, en fonction de votre situation géographique.

La cryolipolyse peut être utilisée pour de nombreuses zones différentes du corps, telles que :

  • Augmentation des fesses (également appelée injections dans les fesses) – La cryoablation utilise de l’azote liquide gazeux froid pour geler les tissus graisseux autour de la base de vos fesses, ce qui permet d’obtenir une forme de fesses esthétiquement améliorée.
  • Réduction du menton – Dans cette procédure, un jet d’impulsion gèle les cellules graisseuses du visage pendant qu’elles sont injectées dans des zones spécifiques du menton ou entre les sourcils ; cette méthode permet de réduire les bajoues disgracieuses tout en améliorant l’apparence générale des personnes en donnant à leur nez et à leur menton une forme différente de celle qu’ils avaient avant de subir les traitements de cryolipolyse.

La douleur, les ecchymoses, les rougeurs et les gonflements sont fréquents après l’intervention.

  • Les douleurs sont fréquentes après l’intervention. Les ecchymoses, les rougeurs et les gonflements sont des effets secondaires courants.
  • Le laser détruit les cellules graisseuses de votre corps par un processus appelé photothermolyse, qui les fait littéralement fondre comme des glaçons dans l’eau chaude. C’est pourquoi vous pouvez ressentir une certaine gêne au début du traitement, mais celle-ci s’estompera rapidement lorsque votre corps commencera à se guérir de l’intérieur (cela prend généralement environ deux semaines).

De nombreuses personnes ressentent une sensibilité temporaire de la peau, qui est généralement temporaire.

Vous pouvez ressentir une sensibilité de la peau, qui est généralement temporaire. La peau est sensible au froid et à la chaleur, au toucher et à la lumière du soleil. Elle peut également être sensible au vent ou à la pluie.

Il peut y avoir une différence significative dans la texture de la peau entre les côtés après la procédure.

  • La peau peut paraître plus lisse et plus jeune.
  • La peau peut paraître moins ridée.
  • L’apparence des rides et des plis diminuera, rendant votre peau plus tendue.
  • Votre peau sera plus tonique et paraîtra plus ferme, plus jeune et plus radieuse.

À retenir :

  • La congélation et la transplantation de graisse, également appelées cryolipolyse, sont utilisées depuis des années. Le traitement consiste à geler les cellules graisseuses de la zone à traiter, puis à les résorber au fil du temps.
  • La cryolipolyse peut provoquer des effets secondaires tels qu’une douleur ou une sensibilité à l’endroit où vous avez reçu vos injections ou à d’autres endroits où vous avez injecté dans votre corps soit une solution saline (eau salée), soit un mélange de produits chimiques qui gèlent ces tissus afin qu’ils puissent être retirés de votre corps par liposuccion plus tard, si nécessaire, par des médecins spécialisés dans ce type de procédures.

Conclusions :
L’hyperplasie paradoxale du tissu adipeux est un effet secondaire rare de la cryolipolyse qui n’a jamais été signalé auparavant. Cependant, aucun facteur de risque unique n’a été identifié ; le phénomène semble être plus fréquent chez les patients de sexe masculin qui subissent une cryolipolyse. Pour l’instant, il n’y a pas de preuve de résolution spontanée et des études supplémentaires sont nécessaires pour caractériser la pathogenèse et les résultats histologiques de cet événement indésirable rare.