On entend souvent parler des techniques de médecine esthétique pour garder la peau jeune ou rajeunir le visage, le cou, les mains et le corps. Il est donc important de déterminer si ces techniques sont réellement efficaces et comment elles parviennent à rajeunir la peau.

Concentrons-nous donc sur les traitements de médecine esthétique, qu’ils soient effectués à l’aide d’injections ou de machines, qui peuvent réellement produire une amélioration de la fermeté et de l’apparence de la peau.

Toutefois, il est important de garder à l’esprit que les techniques de rajeunissement de la peau du visage doivent être complétées par celles visant à maintenir ou à restaurer le volume de la structure (os, graisse, etc.) située sous la peau.

En effet, comme je l’ai déjà expliqué à propos du vieillissement du visage, la perte de volume de cette structure est responsable de la descente de la peau sus-jacente.

Pour en revenir aux traitements de rajeunissement, il est essentiel de comprendre si l’amélioration de l’apparence provient d’un réel rajeunissement.

Les différentes techniques visent essentiellement à tonifier la peau de deux manières différentes.
Techniques de rajeunissement de la peau du visage et du corps à la suite de lésions

Certains traitements exercent leur action en créant des dommages partiels. Dans un premier temps, une inflammation se crée (rougeur, gonflement, etc.).

Par la suite, le processus de réparation entraîne une augmentation du collagène, donnant à la peau une apparence plus jeune.

Il faut toutefois garder à l’esprit que l’inflammation joue un rôle clé dans le vieillissement.

Il s’agit d’un processus subtil (inflammation silencieuse) qui concerne l’ensemble du corps et conduit lentement au vieillissement et aux maladies dégénératives chroniques.

Par conséquent, tous les facteurs qui provoquent une augmentation de ce processus accélèrent le vieillissement.

Les traitements de médecine esthétique qui sont associés à l’inflammation accélèrent donc aussi le vieillissement.

En outre, ces traitements produisent principalement une augmentation du collagène de type I, que l’on trouve en grande quantité dans les cicatrices et les peaux âgées.

Malheureusement, les faisceaux de ce collagène ne renforcent pas vraiment la structure de la peau, car ils ne sont pas disposés de manière ordonnée.

L’augmentation désorganisée de ce collagène entrave également le transport de l’oxygène et des nutriments des capillaires vers les cellules.

Enfin, le collagène de type I produit par ces traitements a une durée de vie beaucoup plus courte que le collagène juvénile, de sorte que son effet est également de plus courte durée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *